Pour ceux qui veulent apporter leur soutien aux
énergies renouvelables.
(Projet 1 ... R. Zaharia . 5 avril
2012 )
La transition énergétique, nous en entendons
souvent parler... nous sommes éventuellement désireux d'y contribuer... mais
les occasions concrètes, et à notre portée, sont inexistantes, ou... semées
d'embûches ! (qu'il s'agisse, entre autres, de parcours bureaucratiques
épuisants, de variations incessantes des tarifs de rachat des kWh
renouvelables, ou de retard de paiement aux petits producteurs, sans oublier
la méfiance des banques !)
Pour ceux qui souhaitent contribuer
personnellement a la transition énergetique, il se trouve que le "décollage" d'un
nouvel acteur important, Energie
Partagée, se joue en grande partie d'ici septembre 2012:
En effet, la société
en commandite par actions... Energie
Partagée, créée en 2010 par des militants et des professionnels des
énergies renouvelables, (et des économies d'énergie), a ete autorisée en
septembre 2011, par l'AMF, à
collecter de l'épargne auprès du public.
Le "Defi 2012 d' Energie
Partagee" consiste à trouver d'ici septembre 2012, par exemple... 25 000
"commanditaires" prêts à investir 100 E de leurs petites économies,
(ou encore 10 000 commanditaires prêts à investir 250 E).
Il ne s'agit pas du "placement du Siècle"
! (il n'intéresse pas ceux qui fréquentent le dîner du meme nom...)
Souscrire à
Energie Partagée, c'est faire un placement de long terme pour... "bons
peres de famille": il rapporte 4 % par an, et il convient d'immobiliser
seulement les sommes dont on sait pouvoir se passer pendant une dizaine
d'années. (des sorties anticipées sont cependant possibles).
Plus de détails sur les grands merites de cette
initiative dans cette video:
Par ailleurs, pour des investisseurs seniors
ayant la chance de payer des impôts... la question peut se poser de procéder
autrement (En se situant dans une démarche de recherche d'alternatives
!): au lieu d'investir pour 10 ans, certains d'entre nous peuvent, comme
c'est mon cas, songer à faire un don à une association d'intérêt général,
dont l'objet social n'est pas incompatible avec un investissement en faveur
des énergies renouvelables.Se pose
alors la question de trouver une asso susceptible de recevoir des dons...
désireuse d'investir dans Energie
Partagee... et en mesure de délivrer des reçus ouvrant droit à déduction
fiscale pour don aux oeuvres d'intérêt général.(*)
En effet, dans ce cas, au lieu d'investir par
exemple 300 E à récupérer dans 10 ans... certains parmi les plus agés
d'entre nous, pourraient plutôt choisir de faire un don, de 900 E, à une
asso (4D ? Attac ? L'Age de Faire ?), en étant raisonnablement confiant
qu'elle en investira une large part dans Energie
Partagee !
Pour une contribution nette de 300 E (compte
tenu de la déduction fiscale(*) de 600 E en 2013), cela assurerait en 10
ans... 360 E de revenus, (servis par Energie
Partagee), à cette asso !Plusieurs
des militants avec qui j'ai discuté cette idee ont exprimee des objections
ou des reticences comme par exemple:
- La déduction fiscale serait impossible car
les actions
Energie Partagee offrent un revenu garanti (de 4%). Ceci est exact pour
ce qui concerne les investisseurs directs: les sommes qu'ils investissent ne
bénéficient d'aucune défiscalisation (comme cela existe dans certains cas,
par exemple lorsqu'on devient sociétaire de la NEF, si je me souviens bien).
En revanche, les dons à une asso d'intérêt général, (et dont la gestion est
désintéressée), ouvrent droit a une déduction fiscale (voir par
exemple
cet article, et la
page de discussion associée)
- La déduction fiscale serait... "immorale"
! Voici ce qu'a mon avis, il faut en penser:
Tant que des possibilités de déductions
fiscales existent pour les assos d'intérêt général, elles permettent
certes... des abus ! Tant que les moyens politiques d'y mettre fin sont...
inexistants, il serait dommage de ne pas mettre ces mauvais instruments
au service... de bonnes causes !
En outre, compte tenu de son importance pour les assos (citoyennes ou non,
j'en conviens), je ne suis pas certain que cette "niche fiscale" soit
la première à démolir:
Par exemple, la "niche Copé", qui risque de couter plus cher a l'Etat
que l'emprunt Giscard, (pourtant record absolu: 80 milliards de F pour moins
de 10 milliards de F, je crois), mériterait de "bénéficier d'une
priorité... ", en matière de reforme fiscale !
Pour les assos, il me semble qu'il s'agit davantage de contrôler et limiter
cette niche fiscale... que de... la supprimer !
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(*) du moins... si cette déduction n'est pas
mise en cause en 2013 ! J'ignore si elle serait rabotée... lors d'un
"nettoyage des niches", (très souhaitable par ailleurs, si l'on veut
éviter... l'esclavage de la dette, cf.
la Grece, le Portugal, et bientot... l'Espagne!)